Garde au drapeau
La garde au drapeau le 30 mars 1915
Séraphin Nicolas est au premier rang, le deuxième en partant de la droite.
Ci-dessous l’extrait de l’historique du régiment pour la période correspondant au journal de marche
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Le sous-lieutenant Fantoni, chef d’une section de mitrailleuses, démonta, nettoya et remit en batterie sous le feu de l’artillerie et des maxims une de ses pièces enrayées ; il arrêta net l’élan d’une section allemande. Le sous-lieutenant Reynaud fut tué en entraînant sa section pour une cinquième contre-attaque.
Prise d’armes au 112°RI (où et quand ?)
Le sergent Gaillon, releva, chargea sur son dos une mitrailleuse dont le trépied avait été brisé, et ordonna au tireur de la mettre en action ; le dos à vif, écorché et brûlé, il ne faiblit pas un seul instant.
Le soldat Scanavino, agent de liaison du colonel, assura à quatre reprises dans la matinée la transmission des ordres aux bataillons en ligne. A la cinquième fois, il revient au bout de 2 heures, titubant, et couvert de sang. Le malheureux était criblé d’éclats de minen et, de plus, avait 6 balles de mitrailleuse dans le corps ; il se présente au colonel Ferrandi, commandant la 215ème brigade. Par signes il demanda de quoi écrire, mais tombe mort en murmurant dans un souffle : « peux pas …». Le capitaine Moyret fut fait chevalier de la Légion d’honneur à la suite de ces combats.
Après un court repos nous retrouvons le 112ème toujours en Argonne dans le secteur de la Haute-Chevauchée, le 17 juillet 1915, le régiment y fit encore bravement son devoir mais perdit le commandant Rougnon du 1er bataillon.
En août le régiment est transporté dans l’Aisne (région de Craonne) où il prépare la grande offensive de Champagne à laquelle il ne participera point…….
